Dernière mise à jour : 25/01/2021
Les lois de 2002, 2005 et 2007 dans le secteur social et médico-social placent l'usager au centre du dispositif et lui confèrent un certain nombre de droits dont celui au bien-être.
Concomitamment, la complexification croissante des tâches de travail, le manque de temps et de communication, des organisations de travail possiblement défaillantes et des modes de management peu adaptés conduisent à altérer la santé des professionnels.
La médiatisation d'épisodes dépressifs, de « burn-out » voire des passages à l'acte dont le suicide montre que les risques psychosociaux sont étroitement liés au travail. En particulier dans le champ du travail social et médico-social l'implication des salariés par rapport à l'accompagnement des usagers, le désir du travail bien fait et l'importance des échanges dans l'évaluation des besoins initiaux ou du suivi de la personne sont des facteurs prédictifs négatifs.
Le travail a changé et la notion de performance est apparue : comment concilier celle-ci avec la qualité de vie au travail ? Comment faire en sorte que le lieu de travail puisse être un creuset de débats et de conflictualité positive au service d'un travail d'équipes pluridisciplinaires et non un générateur d'enjeux de pouvoirs et de violences ?