Dernière mise à jour : 08/02/2024
La violence a longtemps été oubliée en tant que problème de santé publique, de par l'absence de définition claire de ce phénomène.
Aujourd'hui définie par différentes autorités, ONU ou OMS, elle reste une réelle et importante préoccupation des professionnels des établissements et services sociaux et médico-sociaux.
Dans la recherche d'une solution alliant prévention et traitement de la violence, vont se mêler des intérêts parfois opposés, respect des droits et libertés de la personne accueillie, notamment au travers du respect de l'intégrité des usagers, et leur sécurité. Rappelons que l'accompagnement médico-social vise l'accueil des usagers dans un cadre de bien-être et sécurisant.
Il est admis aujourd'hui que la violence exprimée par un usager est une réponse à une souffrance. Mais la question se pose tout de même toujours de savoir si la violence ne peut pas être un acte gratuit. Ainsi, les professionnels peuvent se questionner sur ce qui va permettre de distinguer la violence issue d'une souffrance d'un acte purement gratuit. Comment y répondre ? Quels sont les éléments déclencheurs ? Peut-elle se prévenir ? Comment ?
Tels sont les défis qui se posent aujourd'hui les professionnels du secteur social et médico-social. L'objectif de cette formation vise donc à rechercher à faire acquérir à ces professionnels une attitude positive et réactive face à la violence, pour assurer la sécurité de tous, professionnels, usager et tiers.
Jour 1
• Reconnaissance des signes annonciateurs de l'agitation et positionnement par rapport à l'agresseur
- La notion de distance (distance physique), ou distance de sécurité
- Travail sur la respiration (gérer son stress face à l'agressivité)
- Travail sur des situations vécues par les stagiaires sur leur lieu de travail, réflexions sur les possibilités d'améliorer les techniques d'intervention
• Réaliser une immobilisation en respectant l'intégrité physique de l'agresseur
- Travail sur différentes techniques d'immobilisation avec contraintes articulaires (à partir d'une pratique de « non-violence »)
- Immobilisation sans prendre ni donner de coups en tenant compte de la rapidité d'approche et de la protection de soi et des autres
- Travail sur son propre équilibre et le déséquilibre de l'agresseur
- Mettre en place une stratégie afin de neutraliser le plus efficacement possible
- Approches de situations dangereuses (attaque avec un couteau ou du mobilier, avec étranglement)
Objectifs pédagogiques du Jour 1 :
- Discriminer les signes annonciateurs de l'agitation
- Analyser les situations vécues
- Mémoriser les gestes techniques
- Expérimenter des stratégies à appliquer ultérieurement
Jour 2
• Réveil pédagogique
• Réaliser une immobilisation en respectant l'intégrité physique de l'agresseur (Suite)
• Contrôler et ne pas répondre aux coups
- Travail pour éviter coups de poings et coups de pieds
• Se protéger
- Environnement et positionnement par rapport à l'agresseur
- Déstabilisation de l'agresseur
- Dégagement d'une saisie et saisir un agresseur afin de le neutraliser le plus rapidement possible
Objectifs pédagogiques du Jour 2 :
- Evaluer la distance de sécurité
- Analyser les situations vécues
- Mémoriser les gestes techniques
- Expérimenter des stratégies à appliquer ultérieurement
- Maîtriser ses émotions et ses réflexes
Cette formation vise à permettre aux professionnels :
• Apports théoriques et techniques.
• Mises en situation, travail sur les techniques proposées.
• Etude de cas.
MATERIEL :
TENUE :
Cette formation est proposée uniquement en intra.
Contactez-nous par mail (accueil@creai-grand-est.fr) pour réaliser cette formation dans votre structure (ou par téléphone au 03.26.68.35.71)
Tarifs (pour un groupe de 15 personnes maximum) :
1450 € par jour pour les non-contribuants
1160 € par jour pour les contribuants au CREAI