Dernière mise à jour : 12/12/2024
La question du développement de la bientraitance et de la prévention de la maltraitance est une priorité des pouvoirs publics. Elle fait l'objet d'une attention particulière de tous les acteurs concernés, des autorités de contrôle aux équipes pluridisciplinaires des établissements et services sociaux et médico-sociaux. Une récente commission d'enquête du Sénat met précisément en avant l'importance de développer une culture de la bientraitance.
Ces questions ont fait l'objet d'autres traitements par les pouvoirs publics, via les RBPP de l'ANESM, d'une part et, d'autre part, via les circulaires du 23 juillet 2010 et du 20 février 2014 relatives au renforcement de la lutte contre la maltraitance des personnes âgées et handicapées.
En 2021, la commission pour la lutte contre la maltraitance et la promotion de la bientraitance a défini consensuellement la maltraitance. Cette définition a été reprise par la loi du 07 février 2022 sur la protection des enfants dite loi TAQUET. Le cadre juridique de la maltraitance est posé et inscrit dans le CASF. Cette loi engendre des modifications dans le fonctionnement des ESSMS qui devront définir une politique de lutte contre la maltraitance.
La maltraitance, la violence, les négligences doivent constituer des points de vigilance et de prévention à tous les niveaux des instances concernées. Les faits de maltraitance en institution sont rarement le fait d'actes positifs isolés, mais le plus souvent d'actes passifs générés par un mauvais fonctionnement. Ces réflexions relatives à la maltraitance gagnent à s'enrichir de réflexions dédiées à la bientraitance, entendue comme qualité multidimensionnelle de la relation d'aide et de l'accompagnement. Afin de garantir l'équilibre entre promotion du bien-être de la personne et les nécessités liées à l'accompagnement, il est nécessaire d'interroger les pratiques professionnelles en matière de prise en charge, d'accompagnement et d'organisation institutionnelle. Ce questionnement doit permettre de mettre au point un ensemble de références théoriques, éthiques à destination des professionnels. Ainsi, la formation des professionnels à ces situations a pour objectif de favoriser le développement d'une culture du respect de la personne, de la promotion de son bien-être, et d'une réflexion sur la mise en œuvre du service rendu.
Jour 1 : Définition des notions de bientraitance et de maltraitance, éléments de cadrage et textes de référence
Objectifs pédagogiques :
Jour 2. Travail collectif autour de situations vécues
Objectifs pédagogiques :
- Questionner ses propres pratiques au regard des recommandations
- Formuler des pistes d'amélioration dans une culture de bientraitance
La notion de bientraitance recouvre divers aspects de l'accompagnement social ou médico-social qui se matérialise à tous les niveaux d'organisation d'une structure. Cette formation vise à comprendre ces enjeux, tout en se projetant dans des adaptations propres à sa pratique professionnelle.
La formation vise à ainsi à se former et mettre en œuvre une culture de la bientraitance, étayée à la fois par les pratiques professionnelles concrètes quotidiennes et les recommandations de bonnes pratiques professionnelles de la HAS
Apports théoriques, cas pratiques, auto-évaluation de ses pratiques, écriture d'un plan d'action pour l'amélioration des pratiques
Réveil pédagogique au début du Jour 2
• Mise en situation et exercice d'auto-évaluation de ses pratiques
• Quizz, exercice d'auto-évaluation de ses pratiques
Modalités d'inscription : Inscription en ligne obligatoire.
Coût de la formation :
Aucun paiement n'est demandé à l'inscription. Le règlement se fera à l'issue de la formation (ou en fin de trimestre pour les formations longues), par virement bancaire ou par chèque.
Si le nombre d'inscrits est insuffisant, le CREAI pourra proposer une autre date sur un autre lieu, voire annuler la formation au plus tard 10 jours avant la date de la session.